<aside> 🤷‍♀️
A la base, j'étais partie pour écrire une bio chiante comme la pluie et puis je me suis dit :
“A quoi ça sert de payer l'URSSAF si je me filtre ?”
</aside>
PS : La photo, c’est la talentueuse Oleksandra
Je suis née à Dijon, dans la Bourgogne des vins de la côte de Beaune et de la côte de Nuits (les bordelais arrêtez y'a zéro débat), au coeur d'une famille de bons vivants.
Au lycée j'ai hésité entre du droit et une école de commerce. J'ai eu une mauvaise note en éco, donc vexée comme un pou (on est con quand on a 17 ans), j'ai choisi le droit des affaires.
Je l'ai étudié durant 9 ans à la Sorbonne principalement : j'ai un Magistère, 2 Masters 2 (un en droit des affaires et l'autre en droit des nouvelles tech), un diplôme pour être avocate (le CAPA), mais je n'ai jamais prêté serment. Et j'ai quand même trouvé le moyen de revenir à mes premières amours, l'école de commerce, en étudiant à l'ESSEC.
Malgré mes 9 années d'études, le droit des affaires ne m'a jamais réellement intéressée : c'était prestigieux, ça me rassurait, mais ça ne me stimulait pas. Du genre : rédiger un contrat de prestation de services ne me mettait pas en transe. Donc j'ai tenté un premier pas de côté en me spécialisant en droit des nouvelles technologies.
Ca m'a menée dans des endroits vraiment très cools : Carrefour, Google, Baker & McKenzie. C'est chez PayPal que j'ai compris que ce qui me plaisait c'était pas le droit des nouvelles technologies, mais les nouvelles technologies tout court, le progrès et les gens. De préférence gentils et intelligents.
J'ai donc mis un terme à ma carrière de juriste (pensais-je !) et de clown (pas du tout) et bifurqué dans le recrutement chez un leader mondial : Robert Walters. Je me suis éclatée sur les entretiens et le coaching candidat/client, et puis la prospection m'a vraiment saoûlée. C'est quand même un délire d'appeler quelqu'un qui sait pas que tu existes pour lui dire qu'il veut tes services.
Le monde merveilleux des start-ups (et du franglais) s'est alors ouvert Ă moi.
J'ai atterri chez Ornikar, ils font du permis en ligne et de l'assurance auto (160 → 250 salariés). Je suis arrivée en tant que recruteuse sur les métiers business, c'est-à -dire tout sauf Tech, Product, Data. Puis les équipes Tech, Product, Data m'ont rattrapée et je suis devenue leur HRBP (prononcez “Ech Ar Bi Pi”, je vous avais prévenu pour le franglais). Et enfin j'ai été promue Head of Talent Management, accompagnée d'une équipe de 2 rock stars, pour couvrir tout le droit du travail (individuel + CSE), le management, la performance et la formation. Dans un contexte de tension après la crise du financement de 2022, je peux vous dire que j'ai beaucoup appris mais que c'était pas rose tous les jours.
J'en ai tiré 2 apprentissages :
Ca te fait tiquer que je dise que je suis excellente dans quelque chose ? J'avoue même moi ça m'a fait un truc de l'écrire. Mais c'est vrai. Et je suis sûre que toi aussi t'es excellent dans un truc.
Bref, je suis partie d'Ornikar parce que j'avais besoin de faire une pause. Et ça m'a permis de trouver le courage de lancer mon activité. Parce que depuis petite je rêve d'être chef d'entreprise (oui certains c'est astronaute ou ballerine, don't judge), mais j'attendais d'avoir LA bonne idée. Trop influencée par les récits des start-uppers qui veulent tous DISRUPTER un marché.
Je me suis dit : ok, t'as peut-être pas encore l'idée du siècle, mais tu peux déjà te lancer 1/ en étant toi-même et 2/ en faisant ce que tu kiffes et ce dans quoi tu excelles. En toute modestie évidemment (toujours pas).
Here we are donc… avec la bio la plus WTF, que je n'espérais pas écrire dans mes rêves les plus fous.